Pintura. El arte de… Jules Rouffet

Tiempo de lectura: 45 minutos

Esta semana recordamos la figura de un pintor francés, parisino de origen, Jules Rouffet (1862-1931), que durante su trayectoria artística cultivó la pintura militar, tanto en óleo como acuarela, con temas como el 1er y 2º Imperios y la 1ª Guerra Mundial, y se dedicó también al género paisajístico. Con un gran trazo y singular detalle para los uniformes, se organizó una extensa colección de objetos militares al estilo de varios de sus contemporáneos. Expuso en el Salón desde 1890, obteniendo medallas en 1890, 1894 y 1900. Fue uno de los organizadores del Museo del Ejército, creado en 1905.

Como muestra de su calidad unas palabras del historiador y político Hippolyte Gomot, en el prefacio de uno de varios libros que ilustró:

«Este libro tiene la suerte de ser ilustrado por el Sr. Rouffet, cuyo nombre quedará unido a la historia de nuestros esplendores militares. Desde la primera Revolución hasta nuestros días, M. Rouffet ha estudiado el ejército francés en su vestimenta y en sus armas. Le preocupa la precisión como corresponde a un coleccionista emérito, y nadie está mejor documentado que él, en lo que el soldado se refiere: la equipación.

Pero en lo que sobresale en rendir el alma de este ejército, siempre valeroso, siempre dispuesto al sacrificio, siempre digno de la madre fecunda que no se cansa de dar generaciones de héroes.» («Mémoires d’un cheval (D’Iéna a Waterloo»).

On retiendra cette semaine la figure d’un peintre français, parisien d’origine, Jules Rouffet (1862-1931), qui au cours de sa carrière artistique cultiva la peinture militaire, tant à l’huile qu’à l’aquarelle, avec des thèmes tels que le 1er et 2e Empire et la 1er Guerre Mondiale, et était également dédié au genre du paysage. Avec une grande trait et des détails pour les uniformes, il a arrangé une vaste collection d’objets militaires dans le style de plusieurs de ses contemporains. Il a exposé au Salon à partir de 1890, et obtient des médailles en 1890, 1894 et 1900. Il est l’un des organisateurs du Musée de l’Armée, créé en 1905.

L’essentiel de sa qualité tient à quelques mots de l’historien et homme politique Hippolyte Gomot, dans la préface d’une de ses divers ouvrages:

« Ce livre a l’heureuse fortune d’être illustré par M. Rouffet, dont le nom restera attaché à l’histoire de nos fastes militaires. De la première Révolution à nos jours, M. Rouffet a étudié l’armée française dans son costume et dans ses armes. Il est soucieux d’exactitude comme il convient à un collectionneur émérite, et nul n’est mieux documenté que lui, sur ce que le soldat appelle : le fourniment.

Mais ce qu’il excelle à rendre c’est l’âme de cette armée, toujours vaillante, toujours prête au sacrifice, toujours digne de la mère féconde qui donne sans se lasser jamais des générations de héros.» («Mémoires d’un cheval (D’Iéna a Waterloo»)

EL APUNTE

Nacido en París, en 1862, de padres creusenses, Jules Rouffet realizó unos excelentes estudios en el Liceo Louis-le-Grand, coronados por un premio en el concurso general. Su vocación artística lo llevó al taller del pintor Jean-Paul Laurens. Se especializó en pintura militar, revelando allí las cualidades más brillantes.
Otro artista de Creuse, Antoine Jorrand, que había sido su compañero de estudios, escribió estas conmovedoras líneas1: “En el estudio de Jean-Paul Laurens, era el más querido y el más escuchado; el jefe lo amaba como a un hijo, nosotros como a un hermano. Sus inicios fueron asombrosos. En 1890 expuso Estafette, un jinete de tamaño natural que galopa con sus despachos y es perseguido por hulanos. Esta pintura le valió una tercera medalla. Luego abordó una tarea colosal, la carga de los coraceros en Waterloo. Esta pintura tenía ocho metros de altura, más de cien caballos y jinetes. Trabajó en ello durante dos años. Este lienzo fue comprado en América. Rouffet quedó fuera de la competencia; aún no había cumplido los treinta.«.

Rápidamente había adquirido una erudición impecable para las armas y los trajes militares de los que formó una rica colección. Fue uno de los organizadores del Museo del Ejército, creado en 1905, trayendo al pintor Edouard Detaille una colaboración que apreciaba mucho. A este período parisino de la vida de Rouffet se vincula su producción como caricaturista; entregó, bajo el seudónimo de Josias, ingeniosos dibujos al Journal amusant.

Circunstancias crueles golpearon al artista. Abandonó su carrera tan brillantemente iniciada para llevar una vida de soledad en Creuse, en Saint-Sulpice-les-Champs. No abandonó la pintura, sino que se dedicó casi exclusivamente a la pintura de paisajes. Fue en Saint-Sulpice-les-Champs donde murió, a los 69 años, el 20 de octubre de 1931. [1]

Né à Paris, en 1862, de parents creusois, Jules Rouffet fit, au lycée Louis-le-Grand, d’excellentes études qu’un prix au concours général couronna. Sa vocation artistique l’amena à l’atelier du peintre Jean-Paul Laurens. Il se spécialisa dans la peinture militaire, y révélant les plus brillantes qualités.

Un autre artiste creusois, Antoine Jorrand, qui avait été son camarade d’atelier, a écrit ces lignes émues1: «A l’atelier Jean-Paul Laurens, il était le plus aimé et le plus écouté ; le patron l’aimait comme un fils, nous comme un frère. Ses débuts furent foudroyants. Il exposa, en 1890, l’Estafette, cavalier grandeur nature emportant en plein galop ses dépêches et poursuivi parles hulans. Ce tableau lui valut une 3e médaille. Puis il s’attaqua à une œuvre colossale, la charge des cuirassiers à Waterloo. Ce tableau avait huit mètres de haut, plus de cent chevaux et cavaliers. Il y travailla deux ans. Cette toile fut achetée par l’Amérique. Rouffet était hors concours ; il n’avait pas trente ans.».

Il avait vite acquis une érudition impeccable pour les armes et les costumes militaires dont il forma une riche collection. Il fut un des organisateurs du Musée de l’Armée, créé en 1905, y apportant au peintre Edouard Detaille une collaboration que celui-ci appréciait hautement. A cette période parisienne de la vie de Rouffet se rattache sa production de caricaturiste ; il a donné, sous le pseudonyme de Josias, de spirituels dessins au Journal amusant.

Des deuils cruels frappèrent l’artiste. Il renonça à la carrière si brillamment commencée pour mener dans la Creuse, à Saint-Sulpice-les-Champs, une vie de solitude. Il n’abandonna pas la peinture, mais fit presqu’uniquement du paysage. C’est à Saint-Sulpice-les-Champsqu’il est mort, à 69 ans, le 20 octobre 1931. [1]

«A une heure d’Uldetcona [Ulldecona], nous rencontrâmes un escadron d’hussards espagnols, qui fut bientôt taillé en pieces et qui tourna bride après de premier choc», ilustración (a)

OBRA ESCOGIDA

«Carga de los coraceros» (1902) (b)
«Carga de caballería» (1902) (c)
«Húsares», 48×32 cm (d)
«Parada militar» (1903), tinta, lápiz, acuarela y plomo blanco sobre cartulina (e)
«La Grande Armée cruza el Niemen», óleo sobre lienzo, 46×56 cm (f)
«Revista de las tropas por Napoleón a caballo después de la batalla de Friedland», óleo sobre lienzo, 46×56 cm (g)
«Jusqu’à ce que nous eûmes atteint la frontière pyrénéenne, ce ne fut qu’un combat continuel de jour et de nuit», ilustración (h)
«Pointe d’avant garde du 7eme dragon», acuarela, 68×100 cm (i)
«Capitaine du 19e régiment de dragons en grande tenue, 1813» (j)
«Colonel du 1er régiment de hussards, vers 1810» (k)
«Dragons de la Garde impériale en surtout.» (l)
«Le 3e régiment de gardes d`honneur à la charge» (m)
«El camino de la gloria», óleo sobre lienzo, (1905) (n)
«Sambre et Meuse» (1914), óleo sobre lienzo (o)
«Les aigles, 1812» (1896), ilustración, 42,2×32,2 cm (p)

«[La fidelidad] Esta es una cualidad que siempre se ha notado en las obras de M. Rouffet y esta preocupación por la verdad todavía se nota en su episodio de la campaña rusa, las Águilas. Un grupo de soldados, bajo la neblina, en la nieve, cabalga con paso pesado, portando las banderas sagradas, cuyos palos despojados y águilas mutiladas se perfilan tristes contra el cielo. La impresión es seria e incluso grandiosa, la pintura, por desgracia, un poco pobre.» [7]

«[La fidélité] C’est une qualité qu’on a toujours remarquée dans les ouvrages de M. Rouffet et ce souci de la vérité se remarque encore dans son épisode de la campagne de Russie, les Aigles. Un groupe de soldats, sous la brume, dans la neige, chevauche d’un pas lourd, emportant les drapeaux sacrés, dont les hampes dépouillées et les aigles mutilées se profilent tristement sur le ciel. L’impression est grave et même grandiose, la peinture, par malheur, un peu mince.» [7]

«Standard et Star», (1895), grabado (q)


Fuentes:

1 – «Le peintre Jules Rouffet» – Louis Lacrocq, «Mémoires de la société des sciences naturelles et archéologiques de la Creuse» #25, Imprimerie Betoulle, J., 1931-1934

2 – «Mémoires d’un cheval (D’Iéna a Waterloo)» – Camille Audigier, Societé d’Édition et de Publications, Paris, 1906

3 – https://www.morlaix-encheres.com/ventes-aux-encheres/catalogues-de-ventes/prestige-aout/jules-rouffet-1862-1931

4 – «Annuaire de l’Association amicale de la Creuse pour…» – Limoges, 1900

5 – https://www.wikiwand.com/fr/Saint-Sulpice-les-Champs

6 – «Le salon de la peinture militaire de 1887″ – Richard, Jules, Paris, Piaget Éd., 1887. (http://memoiredhistoire.canalblog.com/archives/2021/10/15/39178167.html)

7 – https://fr.wikisource.org/wiki/La_Peinture_aux_Salons_de_1896

Imágenes:

a – «Mémoires d’un cheval (D’Iéna a Waterloo)» – Camille Audigier, Societé d’Édition et de Publications, Paris, 1906

b – https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/jules-rouffet_charge-des-cuirassiers_huile-sur-toile_1902

c – https://en.muzeo.com/art-print/charge-de-cavalerie/jules-rouffet

d – http://www.artencheres.fr/lot/78817/6365516npp=150&

e – https://www.mutualart.com/Artwork/Parata-militare/D9A06B0BA302F23E

f – https://www.proantic.com/galerie/edouard-cattagni-antiquites/img/409457-1.jpg

g – https://www.proantic.com/en/display.php?id=409510

h – «Mémoires d’un cheval (D’Iéna a Waterloo)» – Camille Audigier, Societé d’Édition et de Publications, Paris, 1906

i – https://www.invaluable.com/auction-lot/aquarelle-par-j-rouffet-pointe-davant-garde-du-7e-1-c-vlqcr8fgvc

j – By Jules Rouffet (1862-1931) – https://www.pinterest.fr/oleg0233/french-dragon/?lp=true, Public Domain, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=70271972

k – Reconstitution d’après des documents divers, parue dans la revue « La Giberne » et reproduite dans l’historique du régiment. By Jules Rouffet (1862-1931) – Eugène-Louis Bucquoy, « La Cavalerie légère », Jacques Grancher, coll. « Les uniformes du Premier Empire », 1980., Public Domain, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=41379612

l – By Jules Rouffet (1862-1931) – Collection personnelle, Public Domain, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=44092115

m – Gardes d`honneur des 3.Regiments im Angriff. Gemälde von Lules Rouffet. License: public domain. View file on Wikipedia

n – https://www.ebay.fr/itm/224476166615?mkevt=1&mkcid=1&mkrid=709-53476-19255-0&campid=5338722076&customid=&toolid=10050

o – https://www.ebay.fr/itm/225059068868?mkevt=1&mkcid=1&mkrid=709-53476-19255-0&campid=5338722076&customid=&toolid=10050

p – https://www.parismuseescollections.paris.fr/es/node/367084#infos-principales

q – https://picclick.fr/J-Rouffet-Etching-Impressed-Antique-Standard-and-Star-223476647591.html#&gid=1&pid=2

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