Las acciones corsarias en las costas españolas durante la Guerra de Independencia.

Tiempo de lectura: 35 minutos

Hoy dedicamos nuestra entrada semanal a la Guerra del corso en España entre 1808-1814, un episodio que no es muy tratado en la historiografía del conflicto que centra sus textos en los grandes enfrentamientos navales como Trafalgar o el Cabo San Vicente, y que sin embargo es una manera de hacer la guerra que discurre de manera complementaria a los mismos, buscando principalmente dispersar las fuerzas enemigas, no dispersar en exceso las propias y dañar el comercio del enemigo hasta obligarle a pedir la paz.

Paralelamente a la guerra terrestre, las costas españolas vieron un continuado devenir de acciones navales a pequeña escala entre los buques corsarios franceses y aliados, que se disputaban las capturas o luchaban por la protección de los buques de transporte con materias primas y armamento, vitales para el esfuerzo de guerra en ambos bandos.

La estrategia empleada por los corsarios por a capturar un barco era el abordaje, a fin de causar el menor daño posible a la embarcación y la su carga, ya que era el potencial botín, y, por tanto, eran bastante remisos a utilizar la artillería contra el buque. En las imágenes que se han conservado de corsarios franceses de la época, los representan persiguiendo a su víctima para abordarla por el lado de popa (trasero) y el bauprés (el mástil saliente de la proa decantado de un costado para utilizarlo de improvisada pasarela de abordaje. [1]

Nous consacrons aujourd’hui notre entrée hebdomadaire à la Guerre corsaire en Espagne 1808-1814, un épisode peu traité par l’historiographie du conflit qui concentre leurs textes sur les grands affrontements navals comme Trafalgar ou le cap San Vicente, et qui pourtant c’est une manière de faire la guerre qui leur est complémentaire, cherchant principalement à disperser les forces ennemies, non à disperser excessivement les leurs et à nuire au commerce de l’ennemi au point de l’obliger à réclamer la paix.

Parallèlement à la guerre terrestre, les côtes espagnoles ont vu un flux continu d’actions navales à petite échelle entre navires corsaires français et alliés, qui se disputaient les captures ou luttaient pour la protection des navires de transport de matières premières et d’armement, vitaux pour l’effort de guerre sur des deux côtés.

La stratégie utilisée par les corsaires pour capturer un navire était l’abordage, afin de causer le moins de dégâts possible au navire et à sa cargaison, puisqu’il s’agissait du butin potentiel, et, par conséquent, ils étaient assez réticents à utiliser l’artillerie contre le navire. Dans les images qui ont été conservées des corsaires français de l’époque, ils les représentent pourchassant leur victime pour l’approcher par la poupe (arrière) et le beaupré (le mât saillant de la proue incliné d’un côté pour l’utiliser comme une passerelle d’embarquement improvisée. [1]

«Entre las guerras que en el mundo han sido, una de las más interesantes es la guerra de España dentro del marco de la estrategia general, que abraza la acción de los ejércitos y de las flotas. Predominan en ella mutuas relaciones y se desarrollan en gran parte, por operaciones combinadas de gran envergadura y alcance»

Almirante Raoul V. P. Castex [12]

«Parmi les guerres qui se sont déroulées dans le monde, l’une des plus intéressantes est la guerre d’Espagne dans le cadre de la stratégie générale, qui embrasse l’action des armées et des flottes. Les relations mutuelles y prédominent et s’y développent en grande partie , par des opérations combinées de grande ampleur et portée»

Amiral Raoul V. P. Castex [12]
El barco East Indiaman Kent (izquierda) luchando contra el Confiance, un barco privado comandado por el corsario francés Robert Surcouf en octubre de 1800. Pintura de Ambroise Louis Garneray. (b)
L’East Indiaman Kent (à gauche) combattant la Confiance, un navire privé commandé par le corsaire français Robert Surcouf en octobre 1800. Peinture d’Ambroise Louis Garneray. (b)

EL CORSO ESPAÑOL AL FINAL DEL ANTIGUO RÉGIMEN

La guerra contra la Convención (1793-1795) no significó un aumento de la flota corsaria española, ya que, pese a los estragos de la Revolución en los mandos de la marina francesa, el arma corsaria francesa era superior en número y el comercio francés marítimo no era todo lo numeroso en aquel momento para justificar una inversión en ese sentido. Entre 1797 y 1801 hay cerca de unas 80 embarcaciones dedicadas al corso, pero también para defender los buques mercantes (el llamado “corso y mercancía”) hacia Hispanoamérica, preparados para actuar desde los puertos gallegos y desde San Sebastián.

LE COURSE ESPAGNOL A LA FIN DE L’ANCIEN REGIME

La guerre contre la Convention (1793-1795) ne signifiait pas une augmentation de la flotte corsaire espagnole, puisque, malgré les ravages de la Révolution dans les commandements de la marine française, l’arme corsaire française était supérieure en nombre et le commerce maritime français était pas tous nombreux à l’époque pour justifier un investissement dans ce sens. Entre 1797 et 1801, il y a environ 80 navires dédiés à la course, mais aussi à la défense des navires marchands (ce que l’on appelle «la course et la marchandise») vers l’Amérique latine, prêts à agir depuis les ports galiciens et depuis Saint-Sébastien.

EL CORSO EN EL CANTÁBRICO

Solo en el año 1799, tras la Paz de Basilea (1795) y la apertura de hostilidades contra Gran Bretaña, los buques del Cantábrico Occidental con base en puertos gallegos con patente de corso lograron apresar 21 mercantes ingleses y ciudades como Vigo vivieron una etapa de prosperidad. Hasta 1808 se armaron en Galicia 20 barcos corsarios y 6 mercantes pidieron patente de corso y mercancía para sus viajes a Ultramar, y desde San Sebastián también se armaron siete lanchas que actuaban desde Galicia.

La experiencia y el adiestramiento en el combate naval llevarían a que, el 9 de junio de 1808, los vigueses capturaran al buque de guerra francés Atlas, de 74 cañones, que llevaba en la bahía de Vigo desde el 28 de julio de 1805 (Villeneuve no contó con él y no estuvo presente en Trafalgar), y que estuvo sirviendo como buque-hospital hasta 1806. La águila que estaba a bordo es la que se exhibe en el Museo Naval de Madrid. [4]

Por su parte en el Cantábrico oriental debido a la ausencia de buques de la armada española que pudieran defender las aguas con garantías, se intentó promover el armamento de diferentes embarcaciones en corso, quedando en manos de los vascos la defensa de sus costas. Pero los los corsarios guipuzcoanos, que habían gozado de la hegemonía en el cantábrico, habían desaparecido rápidamente alcanzando niveles de actos anecdóticos, debido al desarrollo del libre comercio con América durante el s. XVIII, actividad mucho más rentable y menos arriesgada que la del corso. En total el número de patentes de corso que se otorgaron en el Señorío de Vizcaya y la provincia de Guipúzcoa entre los tres períodos de guerra durante el reinado de Carlos IV, fueron alrededor de las 50 embarcaciones. En general, del puerto de Bilbao fue de donde más corsarios salieron, seguido del de San Sebastián y en menor porcentaje Bermeo, Lekeitio y Pasaia. En el conflicto con Francia fueron cuantas más fianzas se constataron, aunque la diferencia de cifras con el período bélico con Inglaterra no está tan alejada. [17]

LE COURSE EN LA MER CANTABRIQUE

Ce n’est qu’en 1799, après la Paix de Bâle (1795) et l’ouverture des hostilités contre la Grande-Bretagne, que des navires basés dans les ports galiciens avec des lettres de marque réussirent à s’emparer de 21 marchands anglais et que des villes comme Vigo connurent une période de prospérité. Jusqu’en 1808, 20 navires corsaires et 6 navires marchands étaient assemblés en Galice, demandant des lettres de marque et des marchandises pour leurs voyages outre-mer, et sept vedettes opérant depuis la Galice étaient également assemblées depuis Saint-Sébastien.

L’expérience et l’entraînement au combat naval conduiront à la capture du navire de guerre français Atlas, avec 74 canons, le 9 juin 1808, qui était dans la baie de Vigo depuis le 28 juillet 1805 (Villeneuve il ne comptait pas sur lui et il n’était pas présent à Trafalgar), et qui servit de navire-hôpital jusqu’en 1806. L’aigle qui était à bord est celui exposé au Musée Naval de Madrid. [4]

De son côté, dans la partie orientale de la mer Cantabrique, en raison de l’absence de navires de la marine espagnole capables de défendre les eaux avec des garanties, une tentative a été faite pour promouvoir l’armement de différents navires corsaires, laissant la défense de leurs côtes entre les mains des Basques. Mais les corsaires du Gipuzkoa, qui avaient joui de l’hégémonie dans la mer Cantabrique, avaient rapidement disparu, atteignant des niveaux d’actes anecdotiques, en raison du développement du libre-échange avec l’Amérique au cours du s. XVIII, activité beaucoup plus rentable et moins risquée que la course. Au total, le nombre de lettres de marque qui ont été accordées dans le Señorío de Vizcaya et la province de Guipúzcoa entre les trois périodes de guerre sous le règne de Charles IV, était d’environ 50 navires. En général, le port de Bilbao était celui où partaient le plus de corsaires, suivi de Saint-Sébastien et, dans une moindre mesure, de Bermeo, Lekeitio et Pasaia. Dans le conflit avec la France, plus de garanties ont été trouvées, bien que la différence de chiffres avec la période de guerre avec l’Angleterre ne soit pas si éloignée. [17]

Una imagen de un combate al abordaje entre un navío inglés el Windsor Castle, de 150 toneladas, y el francés Jeune Richard, de 250 toneladas. (c)
Image d’un abordage entre un navire anglais, Le Château de Windsor, de 150 tonneaux, et le français Jeune Richard, de 250 tonneaux. (c)

EL CORSO FRANCÉS Y ESPAÑOL EN ANDALUCÍA

En Andalucía los puertos de Málaga (ya 1796 en pleno periodo revolucionario) y Almería fueron los únicos en practicar el corso por parte francesa en aquella parte del litoral español y el propio Soult, verdadero virrey de la región, en carta a Berthier (5 de octubre de 1810) no dejaba de incentivar la ilegal práctica solicitando 400 marinos más para reforzarla en los dos puertos, a pesar de todo el impacto negativo que tenía para la economía de la zona. Sobre unos 19 barcos corsarios (faluchos y jabeques entre otros) fueron armados en Málaga, entre marzo y noviembre de 1810, que era considerado como una verdadera base de entrenamiento, un “semillero” de corsarios.

Almería, más distante y aislada, servía como descarga para la actividad de Málaga, bloqueada en varias ocasiones por la Royal Navy, y que el 29 de abril de 1812 realizó un ataque nocturno demoledor al puerto, que se saldó con varias decenas de muertos y heridos, las baterías costeras de defensa destruidas y dos embarcaciones capturadas.

En los puertos ocupados por los franceses debía haber una flotilla más o menos amplia que se dedicaba al corso, pero también a otras actividadesI. Los capitanes debían ser franceses, o de una zona agregada al Imperio, aunque varios españoles ostentaron el empleo (cerca de un 20%), a pesar de algunas deserciones que llevaron a Soult a prohibir el reclutamiento de marinos españoles. Los hubieron detestados, algunos hasta denunciados por los jefes josefinos españoles y otros condecorados con la Legión de Honor. Para los corsarios, como en el caso de uno de los más famosos corsarios de la zona Serafín Seriolo, la actividad era harto lucrativa, llegando a constituir una flotilla de corsarios a su mando. Soult y anteriormente el general Sébastiani incentivaron como hemos comentado la actividad, y el primero exigía una parte de las capturas para el ejército (1/3 o 4/5 partes) y extendiendo la comisión hasta las capturas hechas en puertos tan distantes como Génova o Porto-Ferraio.

La actividad corsaria francesa disminuiría a partir de la toma de Badajoz por los británicos en 1812 y el aislamiento de las fuerzas francesas de tierra en Andalucía, aumentada por el efecto del bloqueo naval británico y el apoyo de los Regentes berberiscos, que próximos a Inglaterra comenzaron a capturar a su vez barcos franceses. [2]

Por parte española, hasta mayo de 1808, España y Francia, unidas contra Inglaterra, permiten una gran actividad corsaria en la zona contra barcos neutrales o ingleses, aunque éstos iban siempre armados hasta los dientes. A partir de ahí, cambian los bandos, España se alía con Inglaterra, y las acciones de corso conjuntas descienden radicalmente.

LE COURSE FRANÇAIS ET ESPAGNOL EN ANDALOUSIE

En Andalousie, les ports de Málaga (déjà en 1796 en pleine période révolutionnaire) et d’Almeria étaient les seuls à pratiquer la course du côté français dans cette partie de la côte espagnole et Soult lui-même, véritable vice-roi de la région, en une lettre à Berthier (5 octobre 1810) ne cesse d’encourager la pratique illégale en demandant 400 marins supplémentaires pour la renforcer dans les deux ports, malgré tout l’impact négatif qu’elle a sur l’économie de la région. Environ 19 navires corsaires (felouques et chébecs entre autres) furent armés à Malaga, entre mars et novembre 1810, qui était considérée comme une véritable base d’entraînement, une «source» pour les corsaires.

Almería, plus éloignée et isolée, servit de relais à l’activité de Malaga, bloquée à plusieurs reprises par la Royal Navy, et qui le 29 avril 1812 mena une attaque nocturne dévastatrice sur le port, qui fit plusieurs dizaines de morts et blessés, les batteries de défense côtière détruites et deux navires capturés.

Dans les ports occupés par les Français, il devait y avoir une flottille plus ou moins nombreuse vouée à la course, mais aussi à d’autres activitésI. Les capitaines devaient être français, ou originaires d’une région rattachée à l’Empire, même si plusieurs Espagnols occupaient le poste (près de 20 %), malgré quelques désertions qui conduisirent Soult à interdire le recrutement de marins espagnols. Ils avaient été détestés, certains même dénoncés par les chefs josefinos espagnols et d’autres décorés de la Légion d’Honneur. Pour les corsaires, comme dans le cas de l’un des corsaires les plus célèbres de la région, Serafín Seriolo, l’activité était très lucrative, constituant une flottille de corsaires sous son commandement. Soult et précédemment le général Sébastiani encourageaient l’activité, comme nous l’avons dit, et le premier exigeait une partie des captures pour l’armée (1/3 ou 4/5 parts) et étendait la commission aux captures faites dans des ports aussi éloignés que Gênes ou Porto Ferraio.

L’activité corsaire française va décroître après la prise de Badajoz par les Britanniques en 1812 et l’isolement des forces terrestres françaises en Andalousie, accentué par l’effet du blocus naval britannique et le soutien des régents barbaresques qui, proches de l’Angleterre, commencent capturer à leur tour des navires français. [2]

Du côté espagnol, jusqu’en mai 1808, l’Espagne et la France, unies contre l’Angleterre, autorisent une grande activité corsaire dans la région contre des navires neutres ou anglais, bien qu’ils soient toujours armés jusqu’aux dents. Dès lors, les camps changent, l’Espagne s’allie à l’Angleterre, et les actions corsaires conjointes chutent radicalement.

Balandra española (1807) del porte de 19 cañones ciñendo el viento por estribor (d)
Sloop espagnol (1807) de la taille de 19 canons au près à tribord. (d)

LOS CORSARIOS FRANCESES Y ESPAÑOLES EN CATALUÑA Y LEVANTE

En la zona noreste de las costas de Cataluña, existían Juntas locales de corsarios en Sant Feliú de Guíxols i Palamós (las más numerosas) y en otras localidades como Rosas, Bagur o Cadaqués. Iniciada la guerra, el principal objetivo de las juntas locales, coordinadas en ocasiones con las autoridades militares españolas, era dificultar les comunicaciones e intentar que el subministro de provisiones que llegaba por mar a las tropas imperiales de Barcelona se viera interrumpido. También los corsarios franceses desde Portvendres actuaban en las costas catalanas por lo que también eran un objetivo de los corsarios locales, así como los buques mercantes al servicio de FranciaII.

La actividad para las Juntas de corsarios, sobre todo entre 1808-1809, resultó ser un negocio muy lucrativo, interceptando numerosos laudes cargados de cuarteras (unos 70 Kg.) de trigo y de arroz que se dirigían a Barcelona para sostener a la guarnición de la ciudad, embarcaciones con soldados y correspondencia para el general Duhesme, y dirigiendo las capturas hacia los puertos de Palamós y Sant Felíu de Guixols. Lógicamente dichos puertos se consideraron objetivos de las tropas imperiales francesas, siendo conquistados los diferentes pueblos costeros y ya en septiembre de 1809, la actividad corsaria catalana había disminuido, que no cesado, en la zona. Con el tiempo a partir de 1811 el puerto de Palamós se convirtió en un centro administrativo para los franceses al mando de un Intendente de Marina.

La ocupación francesa de los puertos de Cadaqués, Roses y Palamós favoreció la llegada de barcos corsarios franceses desde Marsella que tenían la doble misión de entorpecer las comunicaciones entre las embarcaciones catalanas y los ingleses y evitar el comercio con otros puertos libres del Principado (a la vez que ofrecían mayor protección a las naves francesas que hacían la ruta por la costa). Algunos de estos corsarios franceses no sólo fondearon a menudo en el puerto de Palamós, sino que también se acercaban parar vender sus capturas o en otros puertos dominados por los franceses, como en el caso de los barcos “Vengeance” del capitán F. Blanc el  “Filibustier”, capitaneado por Cipriano Caraccioli (de Córcega) y armado en Barcelona por un comerciante marsellés. [1].

En la zona sureste de Cataluña, tras el cese de hostilidades entre los gobiernos de España e Inglaterra, que también practicó el corso en aguas catalanas, conduciendo sus capturas al puerto de VilanovaIII y entregándolas a la autoridad naval. Al mismo tiempo armadores de corso privados, españoles y británicos, hacían su guerra personal, afanando todo lo que encontraban por delanteIV.

Como un ejemplo concreto en el puerto de Tarragona, el Juzgado Militar de Marina emitía un veredicto sobre la legalidad de la captura y se vendía en subasta pública. Lo curioso de estas subastas es que si se celebraba en un puerto dominado por los franceses, podían acudir personas que residían en zonas “no dominadas” por los franceses y comprar embarcaciones para la causa española.

En tierras del reino de Valencia el fenómeno sería parecido. La conquista de los territorios por las tropas del por entonces general Suchet y sobre todo la rendición de la capital Valencia en enero de 1812, conllevó que se pudiera aprovechar su puerto como base logística para los transportes y la actividad de los corsarios franceses. Prueba de ello fue el hallazgo en julio del 2017V de los restos del buque corsario francés Zéphir o Zefarin que fue hundido según las crónicas entre los días 13 y 14 de mayo de 1813, en el contexto de los episodios bélicos navales que se producían en la zona. Al parecer el Zéphir o Zefarin procedente de Valencia, que navegaba bordeando la costa fue detectado por una fragata inglesaVI que haría embarrancar al corsario en la costa frente a los Molinos de Polart en Denia (Valencia).

LES CORSAIRS FRANÇAIS ET ESPAGNOLS EN CATALOGNE ET AU LEVANT

Dans la partie nord-est de la côte catalane, il y avait des Juntas corsaires locaux à Sant Feliú de Guíxols et Palamós (le plus nombreux) et dans d’autres villes comme Rosas, Bagur ou Cadaqués. Une fois la guerre déclenchée, l’objectif principal des Juntas locaux, parfois coordonnées avec les autorités militaires espagnoles, était de rendre les communications difficiles et d’essayer d’empêcher que l’approvisionnement en ravitaillement qui arrivait par voie maritime aux troupes impériales à Barcelone ne soit interrompu. Les corsaires français de Portvendres opéraient également sur les côtes catalanes, c’est pourquoi ils étaient aussi la cible des corsaires locaux, ainsi que des navires marchands au service de la FranceII.

L’activité des Juntas de corsaires, surtout entre 1808-1809, s’est avérée être une activité très lucrative, interceptant de nombreuses laudes chargées de cuarteras (environ 70 kg.) de blé et de riz qui se dirigeaient vers Barcelone pour soutenir la garnison de la ville, bateaux avec soldats et correspondance pour le général Duhesme, et dirigeant les prises vers les ports de Palamós et Sant Feliu de Guixols. Logiquement, ces ports étaient considérés comme des objectifs des troupes impériales françaises, les différentes villes côtières étant conquises et déjà en septembre 1809, l’activité corsaire catalane avait diminué, voire cessé, dans la région. Au fil du temps, à partir de 1811, le port de Palamós est devenu un centre administratif pour les Français sous le commandement d’un intendant de la marine.

L’occupation française des ports de Cadaqués, Roses et Palamós a favorisé l’arrivée de navires corsaires français en provenance de Marseille, qui avaient la double mission d’entraver les communications entre navires catalans et anglais et d’empêcher le commerce avec les autres ports francs de la Principauté (à l’époque offrait une plus grande protection aux navires français qui faisaient la route le long de la côte). Certains de ces corsaires français mouillaient non seulement souvent dans le port de Palamós, mais venaient également vendre leurs prises ou dans d’autres ports dominés par les Français, comme dans le cas des navires «Vengeance» du capitaine F. Blanc le «Filibustier», commandé par Cipriano Caraccioli (Corse) et assemblé à Barcelone par un négociant marseillais. [1].

Dans la zone sud-est de la Catalogne, après la cessation des hostilités entre les gouvernements espagnol et anglais, qui pratiquait également la course dans les eaux catalanes, emmenant ses prises au port de VilanovaIII et les remettant à l’autorité navale. Dans le même temps, les propriétaires corsaires, espagnols et britanniques, menaient leur guerre personnelle, pressant tout ce qu’ils trouvaient devantIV.

À titre d’exemple concret dans le port de Tarragone, le Tribunal Militaire de la Marine a rendu un verdict sur la légalité de la capture et il a été vendu aux enchères publiques. Ce qui est curieux dans ces ventes aux enchères, c’est que si elles se tenaient dans un port dominé par les Français, des personnes résidant dans des zones «non dominées» par les Français pourraient venir acheter des bateaux pour la cause espagnole.

Dans les terres du royaume de Valence, le phénomène serait similaire. La conquête des territoires par les troupes du général Suchet et surtout la capitulation de la capitale, Valence, en janvier 1812 signifiaient que son port pouvait servir de base logistique pour le transport et l’activité des corsaires françaises. Preuve en est la découverte en juillet 2017V des restes du navire corsaire Français «Zéphir» ou «Zefarin» qui aurait été coulé selon les chroniques entre le 13 et le 14 mai 1813, dans le cadre des épisodes de guerre navale survenus dans la région. Apparemment, le Zéphir ou Zefarin venant de Valence, qui longeait la côte, a été détecté par une frégate anglaiseVI qui s’échouerait sur le corsaire sur la côte devant les moulins de Polart à Denia (Valence).

El corsario Les Trois Monts Rouges del capitan François Rougemont atacado por dos bricbarcas de guerra aproximándose a la costa de Barcelona, el 17 de julio de 1810, cuya metralla resistió dos horas y entró en el puerto a las ocho de la mañana. Se puede distinguir al fondo la silueta de la montaña de Montjuich y en el centro la torre del fuerte de La Linterna (e)
Corsarie Les Trois Monts Rouge, capitaine François Rougemont, attaqué par deux Bricks de Guerre a l’Aterrage de Barcelone le 17 Juillet 1810 à la Mitraille desquels il a resisté deux heures et est entré dans le port à huit heures du matin. En arrière-plan, on distingue la silhouette de la montagne de Montjuich et au centre la tour du fort de La Linterna (e)

EL CORSO ESPAÑOL EN LAS ISLAS BALEARES

Por lo que respecta a las Islas Baleares, los corsarios de inicios del s. XIX trabajaban para el “Reial Consolat de Mar i Tierra”, organismo privado que controlaba el comercio, y que estuvo vigente durante 300 años antes del estallido de la Guerra de Independencia.

Los corsarios isleños en las baleares defendían los convoyes de barcos, algunos de hasta un centenar de embarcaciones, que viajaban desde Mallorca hacia Tarragona y Cádiz cargados de arroz, legumbres, cereales, cañones, plata, papel moneda o tropas con los que abastecer la Península. Con el final de la guerra y por Real Orden comenzó el declive del “Consolat”, y de los corsarios que a falta de oficio la mayoría tuvieron que desguazar sus barcos, siendo algunos muy nombrados como el ibicenco Antonio Riquer o Fabio Buccelli, este último «quien había estado al mando de la Armada nacional» y «no eran hombres de guerra, eran de escolta». [5]

LE COURSE ESPAGNOL AUX ÎLES BALÉARES

En ce qui concerne les îles Baléares, les corsaires au début du s. XIX ont travaillé pour le «Reial Consolat de Mar i Tierra», un organisme privé qui contrôlait le commerce et qui était en vigueur pendant 300 ans avant le déclenchement de la guerre d’Espagne.

Les corsaires insulaires des îles Baléares ont défendu les convois de navires, certains allant jusqu’à une centaine de navires, qui voyageaient de Majorque à Tarragone et Cadix chargés de riz, de légumineuses, de céréales, de canons, d’argent, de papier-monnaie ou de troupes pour approvisionner le Péninsule. Avec la fin de la guerre et par ordre royal, le déclin du «Consolat» a commencé, et des corsaires qui, faute de commerce, ont dû pour la plupart démolir leurs navires, certains d’entre eux étant bien connus, comme l’Ibizan Antonio Riquer ou Fabio Buccelli, ce dernier «qui avait commandé la Marine nationale» et «ce n’étaient pas des hommes de guerre, c’étaient des escortes». [5]

Relación orientativa de los días de ocupación por las tropas imperiales de las poblaciones y puertos costeros durante la guerra. En aquellas poblaciones con una ocupación más prolongada, se observa, lógicamente, una presencia más acusada de corsarios franceses y de buques de transportes para el aprovisionamiento de las tropas.
Relation indicative des jours d’occupation par les troupes impériales des villes et ports côtiers pendant la guerre. Dans les villes d’occupation plus longue, il y a, logiquement, une présence plus marquée de corsaires français et de navires de transport pour ravitailler les troupes

LA REGLAMENTACIÓN CORSARIA EN ESPAÑA

Durante los siglos anteriores surgieron diferentes reglamentaciones para regular la guerra de corso en España. Dentro del periodo que nos ocupa, a últimos del s. XVIII se promulgaría la Real Cédula de 1779, seguida de la Ordenanza del corso de 11 de Octubre de 1796, con la adición de 21 de mayo de 1799 y finalmente a principios del s. XIX, la Ordenanza de 20 de junio de 1801, que estará vigente durante la parte final del reinado de Carlos IV y durará hasta la Codificación (mediados s. XIX)

El buque corsario debía arbolar el pabellón del país beligerante y debía llevar la patente expedida por autoridad legítima. La actividad del buque estaba destinada a la visita (si era el caso) o captura de buques, incluso los neutrales que transportaran contrabando de guerra. Los efectos capturables no podían ser los personales de los tripulantes, al no tener la condición de comerciales. Por tanto, podemos hablar de 4 momentos en el encuentro de un buque corsario con su teórica presa: detención, visita del buque, pesquisas (averiguaciones) y ocupación de la mercancía o captura del buque, aunque esta última correspondiera a un buque de guerra en sentido estricto. Si había resistencia, se daba lugar a la lucha armada. [4]

LES REGLEMENTATIONS CORSAIRES EN ESPAGNE

Au cours des siècles précédents, différentes réglementations ont surgi pour réglementer la guerre corsaire en Espagne. Dans la période qui nous concerne, à la fin de l’art. XVIII l’arrêté royal de 1779 serait promulgué, suivi de l’ordonnance corsaire du 11 octobre 1796, avec l’ajout du 21 mai 1799 et enfin au début de l’art. XIX, l’ordonnance du 20 juin 1801, qui sera en vigueur pendant la dernière partie du règne de Charles IV et durera jusqu’à la codification (milieu du XIXe siècle)

Le navire corsaire devait battre pavillon du pays belligérant et porter le brevet délivré par l’autorité légitime. L’activité du navire visait à visiter (le cas échéant) ou à capturer des navires, y compris des navires neutres qui transportaient de la contrebande de guerre. Les effets qui pouvaient être captés ne pouvaient pas être les effets personnels des membres de l’équipage, puisqu’ils n’avaient pas le statut commercial. On peut donc parler de 4 moments dans la rencontre d’un navire corsaire avec sa proie théorique: détention, visite du navire, enquêtes (investigations) et occupation de la marchandise ou capture du navire, bien que cette dernière corresponde à un navire de guerre en sens strict. S’il y avait résistance, la lutte armée avait lieu. [4]

(1) Normalmente era gente del gremio de la mar, comerciantes o pescadores, que cuando estallaba una guerra decidían dedicarse al corso. Era una actividad completamente legal, que estaba incluso regulada por reales patentes concedidas por la Corona Española. Actuaban por un interés económico, pero también por motivaciones ideológicas, para defender al Rey de sus enemigos y de paso hacer caja. Todo el mundo salía ganando. [15]

(1) Normalement, il s’agissait de gens de la guilde de la mer, marchands ou pêcheurs, qui, lorsqu’une guerre éclatait, décidaient de faire la course. C’était une activité tout à fait légale, qui était même réglementée par des brevets royaux accordés par la Couronne espagnole. Ils agissaient par intérêt économique, mais aussi pour des motivations idéologiques, pour défendre le Roi de ses ennemis et, accessoirement, gagner de l’argent. Tout le monde gagnait. [15]

*Podían proveerse en los Arsenales y Almacenes Reales, siempre que no fueran de uso para la Armada y dando un plazo de 6 meses de pago si no podían pagara al contado.  

**Excepto personal de reserva en servicio del Rey o que estuviera actualmente en él.

***En el caso sobre todo de las embarcaciones neutrales, especialmente con las de las naciones cuyas banderas gozaran de inmunidades o privilegios fundados en los tratados o convenios hechos con ellas. Por RO 20.05.1806, se exceptuó también a los buques con pabellón norteamericano por regla general.

****También los corsarios podían acudir a los tribunales si no estaban de acuerdo con las sentencias.

*Ils pouvaient être fournis dans les Arsenaux et les Entrepôts Royaux, tant qu’ils n’étaient pas utilisés par la Marine et donnant un délai de paiement de 6 mois s’ils ne pouvaient pas payer comptant.

**Sauf les personnels de réserve au service du Roi ou qui y étaient actuellement.

*** Dans le cas surtout des navires neutres, en particulier ceux des nations dont les pavillons jouissent d’immunités ou de privilèges fondés sur des traités ou des accords conclus avec eux. Par RO 20.05.1806, les navires battant pavillon nord-américain étaient également exemptés en règle générale.

**** Les corsaires pouvaient également aller en justice s’ils n’étaient pas d’accord avec les peines.

PREMIOS POR LAS PRESAS Y PRISIONEROS QUE SE HICIEREN (art. 7º Ordenanza 20 junio 1801)
RÉCOMPENSES POUR LES BARRAGES ET LES PRISONNIERS QU’ILS FONT (art. 7 Ordonn. 20 juin 1801)
Rs. Vn*
Por cada cañón del calibre de á 12 ó mayor, tomado en bajel de guerra enemigo:
Pour chaque canon de calibre 12 ou plus, tiré d’un navire de guerre ennemi :
1.200
Por cada cañón de 4 á 12, ídem:
Pour chaque canon de 4 à 12, idem :
800
Por cada prisionero hecho en los buques de guerra:
Pour chaque prisonnier emmené sur des navires de guerre :
200
Si las embarcaciones fueren Corsarias, por cada cañón apresado de á 12, ó mayor calibre:
Si les navires étaient des corsaires, pour chaque canon capturé de calibre 12 ou supérieur :
900
En las mismas por cada uno de 4 á 12:
De même pour chacun de 4 à 12 :
600
Por cada prisionero:
Pour chaque prisonnier :
160
En los bajeles mercantes por cada cañón de á 12, ó mayor calibre:
Dans les navires marchands pour chaque canon de calibre 12 ou plus :
600
Por cada uno desde á 4 á 12:
Pour chaque canon de 4 à 12 :
400
Por cada prisionero:
Pour chaque prisonnier :
120
Rs. Vn* = 1 real de Vellón con un valor aproximado de 0,616 € (2014) / Rs. Vn* = 1 Real de Vellón d’une valeur approximative de 0,616 € (2014) [7]

LA REGLAMENTACIÓN CORSARIA EN FRANCIA

En el caso de Francia, que tenía una reglamentación de la guerra del corso similar a la española, la actividad estaba controlada por el “Conseil des Prises”, instituido por decreto del 6 de Germinal del Año VIII. Una vez comprobada la legalidad de la captura, antes de cualquier distribución, se deducía del 13 al 15% de la suma obtenida para diversos fines, incluido el 6% para Aduanas. El resto iba en una proporción de 2/3 a los armadores. Pero en principio sólo recibían su dinero en la liquidación general del crucero, mientras que la tripulación recibía 1/3 que les correspondía tras cada venta de captura, calificada como liquidación parcial. La escala era la siguiente: doce partes para el capitán, diez para el primer oficial, seis a ocho para los oficiales, dos a cuatro para el mayordomo, una y media para los marineros y media para los grumetes. [13]

RÉGLEMENTATION CORSAIRE EN FRANCE

Dans le cas de la France, qui disposait d’une réglementation de la guerre corsaire semblable à celle d’Espagne, l’activité était contrôlée par le «Conseil des Prises», institué par décret du 6 germinal de l’an VIII. Une fois la légalité des prises vérifiée, avant toute distribution, 13 à 15 % de la somme obtenue étaient prélevés à des fins diverses, dont 6 % pour la douane. Le reste est allé dans une proportion de 2/3 aux propriétaires. Mais en principe ils ne recevaient leur argent qu’à la liquidation générale de la croisière, alors que l’équipage recevait 1/3 qui lui correspondait après chaque vente de prise, qualifiée de liquidation partielle. Le barème était le suivant : douze parts pour le capitaine, dix pour le second, six à huit pour les officiers, deux à quatre pour le intendant, une et demie pour les matelots, et demie pour les mousses. [13]

– – – o – – –

“El corso era una inversión capitalista para los armadores y una forma de vivir con poco esfuerzo para los marineros”

Agustín Corrales Elizondo [4]

«La course était un investissement capitaliste pour les armateurs et un mode de vie sans effort pour les marins»

Agustín Corrales Elizondo [4]

¿Qué armamento llevaba un corsario? / Quelles armes portait un corsaire ?

Armamento que llevaba el jabeque corsario «Intrépido», según el inventario del 1 de agosto de 1813. AHT [1]

Artilleria, municiones, Armas Blancas y de Chispa

– 2 cañones de a 8 de hierro con 2 cureñas para ídem, 2 Banquetas, 2 Almohadas, 3 Astas con atacador y Lanada, 1 ídem con cuchara y sacatrapo.

– 41 Balas rasas de a 8, 4 Palanquines guarnecidos con vetas de cáñamo, 4 Planchadas de plomo, 2 Bragueros de gancho.

– 2 cañones de a 6 de hierro con 2 cureñas para ídem; 2 Banquetas; 2 Almohadas; 4 Palanquines guarnecidos con vetas de cáñamo; 2 Bragueros de gancho, 2 Astas con atacador y lanada, 1 Ídem con cuchara; 1 ídem con sacatrapo, 3 Espeques, 1 Pie de cabra.

– 49 Balas rasas de a 6, 29 Ídem de diferentes calibres, 18 saquillos de metralla del calibre de a 6, 1 Pasabalas de a 6, 1 Molde de madera para hacer cartuchos de a 6.

– 25 Cartuchos de a 6 llenos de pólvora, 200 Libras de pólvora en 2 barriles, 4 Guardacartuchos, 1 Cajón de embage, 5 ChiflesVII con agujas.

– 55 Libras de cuerda mecha, 150 libras de metralla suelta, 10 Paquetes de cartuchos de fusil con bala, 50 libras de balas de fusil; 2 Sacatrapos y rascador de fusil

– 1 Destornillador, 6 Botafuegos, 3 Cananas, 1 Mechera de hoja de lata, 8 trabucos, 28 fusiles, 16 Pistolas, 24 Sables, 27 Bayonetas, 1 Caja grande con cerradura y llave para poner las armas

– 200 Libras de jarcia trozada para tacos

Armement porté par le corsaire chébec «Intrépide», selon l’inventaire du 1er août 1813. AHT [1]

Artillerie, munitions, armes blanches et à étincelles

– 2 canons en fer 8 livres avec 2 affûts à canon pour le même, 2 tabourets, 2 oreillers, 3 hampes avec écouvillon et laine, 1 même avec cuillère et tire-bourre.

– 41 Balles rases de 8 livres, 4 Palanquins garnis de veines de chanvre, 4 Plaques de Plomb, 2 Fermes à Crochet.

– 2 canons en fer 6 livres avec 2 affûts pour le même; 2 bancs ; 2 oreillers ; 4 palanquins garnis de veines de chanvre ; 2 fermes à crochets, 2 hampes avec écouvillon et laine, 1 idem avec cuillère ; 1 idem avec tire-bourre, 3 Espeques, 1 Pied de chèvre.

– 49 balles rases de 6 livres, 29 Idem de différents calibres, 18 pochettes de metraille calibre 6 livres, 1 pasabalas calibre 6 livres, 1 Moule en bois pour fabriquer des cartouches 6 livres.

– 25 Cartouches de 6 livres pleines de poudre à canon, 200 Livres de poudre à canon dans 2 fûts, 4 Protège-cartouches, 1 Tiroir d’emballage, 5 SiffletsVII avec aiguilles.

– 55 livres de corde d’allumette, 150 livres de metraille lâche, 10 paquets de cartouches de fusil avec balle, 50 livres de balles de fusil ; 2 tire-bourres et grattoir du fusil.

– 1 Tournevis, 6 Boutefeus, 3 Cartouchières, 1 Allumette en Tôle, 8 Tromblons, 28 Fusils, 16 Pistolets, 24 Sabres, 27 Baïonnettes, 1 Grande boite avec serrure et clé pour mettre les armes

– 200 livres de gréement haché pour les queues


UN POCO DE LÉXICO

Bergantín. – Es la embarcación de dos palos (mayor y trinquete), con su bauprés, velas cuadradas, estáis, foques, etc.

Corsario. – El corsario actúa con una autorización escrita de su soberano, atacando a barcos enemigos o a neutrales con contrabando de guerra y librando sus presas a los tribunales de su país.

Falucho. – Su aparejo principal consiste en un solo palo muy inclinado hacia proa, en el cual se larga una vela latina.

Filibustero. – Los filibusteros o bucaneros atacaban a los buques del país enemigo, sin ningún permiso oficial, pero estando protegidos por el gobierno del Soberano contrario.

Jabeque. – Embarcación del Mediterráneo , que navega á vela y remo, tiene tres palos arbolados; el trinquete en latino, el mayor casi en candela y el mesana en cangrejo.

Laúd. – Embarcación pequeña , también del Mediterráneo , larga y angosta, semejante á un falucho, sin foque, aletas ni mesana. Usase también en la pesca. Algunos llevan un pequeño palo de mesana y un botalón para un foque.

Pirata.– El pirata, se encuentra en disposición de atacar a todo barco que se encuentre en su camino y no ha de rendir cuentas a ningún tribunal.

Polacra o Polacra goleta. – Barco de vela de dos palos, de una o dos piezas, sin cruzamiento y sin cofas, con vergas, pareados como los de los bergantines.

UN PEU DE LEXIQUE…

Brick. – C’est le bateau à deux mâts (grand-voile et misaine), avec son beaupré, ses voiles carrées, ses étais, ses focs, etc.

Corsaire. – Le corsaire agit avec une autorisation écrite de son souverain, attaquant des navires ennemis ou neutres avec de la contrebande de guerre et remettant ses prises aux tribunaux de son pays.

Felouque. – Son gréement principal est constitué d’un seul mât très incliné vers la proue, dans lequel une voile latine est larguée.

Flibustiers. – Les flibustiers ou boucaniers ont attaqué les navires du pays ennemi, sans aucune autorisation officielle, mais étant protégés par le gouvernement du souverain adverse.

Chébec. – Navire de la Méditerranée, qui navigue à la voile et à la rame, a trois mâts en bois ; le cliquet en latin, le major presque en candela et l’artimon en crabe.

Barque. – Petite embarcation, également méditerranéenne, longue et étroite, semblable à une felouque, sans foc, ni nageoires ni artimon. Également utilisé dans la pêche. Certains portent un petit mât d’artimon et une bôme de foc.

Pirate. – Le pirate est en mesure d’attaquer n’importe quel navire qui se trouve sur son chemin et n’a pas à rendre compte à un tribunal.

Goélette Polacra ou Polacra. – Bateau à voile à deux mâts, une ou deux pièces, sans traverse et sans hune, à vergues, appariées comme celles des brigantins.

– – – – – – o – – – – – –

IEl apoyo táctico al ejército de tierra imperial, la defensa costera, vigilancia del contrabando, transporte de víveres o minerales estratégicos y la evacuación de heridos. [2]

II«Ynsiguiendo las órdenes del Sor Gobernador de la Plaza de Rosas, hemos salido esta manana de aquel puerto, con el objeto de hacer el crucero de estas costas, para interceptar alguno de los buques ricamente cargados que segun noticia positiva de dicho caballero Gobernador, se proponen salir cuanto antes de Barcelona con destino a Francia» (Relación de José Bajandas, corsario de Palamós que operaba en la bahía de Rosas) [1]

IIIVilanova era un población poco frecuentada por los franceses excepto cuando pasaban a cobrar los impuestos sobre el que gravaban a la población. En el caso de que, por azar del destino, una embarcación llegara con su captura a puerto en aquel momento, los soldados también se apresuraban a apoderarse del botín, y el patrón tenía que volver a “comprar” su propia embarcación. [1]

IV«El capitán Jolm (sic) del bergantín inglés «Mentor», armado para el corso, anclado en la rada de Vilanova, manifestó, el 5 de diciembre de 1811, por medio de su intérprete Pere Farlet, comerciante de la villa, que habían finalizado amistosamente los tratos que el propio capitán había mantenido tocando a la captura que hizo, el día 3 del mismo más, del laúd de transporte llamado «San Antonio», de un arqueo de 8 toneladas, que patroneaba Sebastián Bas de matrícula de Vinaroz. El barco fue intervenido, en las aguas de la bahía de Vilanova, a 8 millas de tierra (unos 13 kilómetros). Pactaron que, abonándole 400 duros de plata (entre 4.000-5000 €), al capitán John, el laúd volvería a manos de los antiguos propietarios. El escribano de marina legalizó la operación. Otra operación fue la del comodoro Edward Codrington, como comandante del barco insignia de la flota británica «Blake», el día 31 de diciembre de 1812, que entregó en el Juzgado Real Militar de Marina, un laúd de transporte de un arqueo de 10 toneladas, para que fuera vendido y el importe resultante entregado al barón de Eroles. Este barco había sido también capturado en el puerto de Tarragona la noche del 27 de septiembre de 1812.» [1]

VUn descubrimiento realizado el 29 de julio de 2007, por una familia francesa que veraneaba en Denia, y que se mantuvo en el más absoluto sigilo, principalmente para evitar daños al yacimiento. Se trataba de los restos de un barco corsario hundido frente a las costas de Denia con cerca de un centenar de tripulantes en el año 1813, en plena Guerra de la Independencia. El hallazgo fue posible gracias a la familia francesa de los Marrel, que en una inmersión localizó los restos a unos 350 metros frente a la costa de les Marines y a tres metros y medio de profundidad, semienterrados por la arena. El padre, Julianne Marrel, lo puso en conocimiento del área municipal de Arqueología. El hallazgo se bautizó como el yacimiento arqueológico subacuático INVJASUB 811. Derelicte Orianne. Corsario francés Zefarin. Lleva el nombre de Orianne, la hija de Julianne Marrel, que lo descubrió entre la arena. [3]

VI13 y 14 de mayo de 1813
«Dia 13 = Se mantuvo hasta medio dìa frente à Denia y à cosa de las 2 se fuè hacia el mar, porque divisó al Corsario Zefarin francés que venìa costeando desde Valencia, hechò 4 botes al agua y le embistieron, la fragata no podia cubrir porque no havia viento, las 4 lanchas le hicieron embarrancar al corsario frente los molinos de Polart, la fragata se hizo ir à bordo cerca de ella dos parejas de Gandia, y una de Denia que pasavan por su frente y dos lauds que pasaron cargados de sal para Valencia para valerse de todos ellos en caso necesario; acudió tropa de Ondara y Denia à defender al corsario, y la gente de este juntamente con la tropa hicieron mucho fuego y las 4 lanchas tiraron muchos cañonazos y fusileria, este durò desde las 2 hasta las 7 de la tarde, en que parò totalmente el fuego, se dijo aquella noche que el barco del corsario havia quedado destrozado, y se havìan ahogado todos ò muchos de los marineros ò los havìan muerto, eran unos 100 de tripulación, y que soldos havian quedado muchos muertos y los otros se retiraron à Ondara, mañana se dirà; en este dia à las 8 de la mañana se llevaron algunos cajones de moneda de la Admon acompañados de guardas, y tropa y por la tarde à las 7 los señores de la ciudad hicieron pregon para que todos los vecinos acudiesen à pagar dentro del tercero dia la reparticion de carne que se havia hecho para contratación de raciones de carne.
Dia 14 = Estuvo la fragata toda la mañana à vista del corsario que estava bajo el agua casi todo, y trabajavan los marineros para ver si sacarian alguna cosa y sacaron un cañon que lo pusieron con su carreta detras de uno de los molinos para de allo hacer fuego en caso que viniesen las lanchas de la fragata, y à las 5 de la tarde se arrimó la fragata muy à tierra y tirò mas de 30 cañonazos al corsario y gente que trabajavan para ver si la sorprendian y la sacarian, el cañon de detrás del Molino tirò algunos cañonazos à la fragata pero no le hizo nada, y la fragata despues de haver ajuntado à los marineros y ver destrozado del todo el barco corsario, ser fuè hacia fuera.»

VIIFrasco de cuerno, cerrado con una boquilla, en el cual solía guardarse la pólvora fina para cebar las piezas de artillería. (RAE)

IAppui tactique à l’armée de terre impériale, défense côtière, surveillance de la contrebande, transport de vivres ou de minerais stratégiques et évacuation des blessés. [2]

II«Suivant les ordres du gouverneur de la Plaza de Rosas, nous avons quitté ce port ce matin, dans le but de faire la croisière de ces côtes, pour intercepter certains des navires richement chargés qui, selon des nouvelles positives dudit monsieur gouverneur , ils proposent de quitter Barcelone au plus vite pour la France» (Relation de José Bajandas, corsaire de Palamós qui opérait dans la baie de Rosas) [1]

IIIVilanova était une ville rarement fréquentée par les Français sauf lorsqu’ils allaient percevoir les impôts sur lesquels ils taxaient la population. Au cas où, par hasard, un bateau arriverait au port avec sa capture à ce moment-là, les soldats se précipiteraient également pour saisir le butin, et le patron devait à nouveau «acheter» son propre bateau. [1]

IV«Le capitaine Jolm (sic) du brick anglais «Mentor», armé pour la course, ancré dans la rade de Vilanova, déclara, le 5 décembre 1811, par l’intermédiaire de son interprète Pere Farlet, un marchand de la ville, qu’ils avaient conclu à l’amiable les affaires que le capitaine lui-même avait soutenu concernant la capture qu’il a faite, le 3 du même jour, du luth de transport appelé «San Antonio», pesant 8 tonnes, commandé par Sebastián Bas, immatriculé Vinaroz. Le navire est intervenu dans les eaux de la baie de Vilanova, à 8 milles de la terre (environ 13 kilomètres). Ils ont convenu qu’en payant 400 duros d’argent (entre 4.000 et 5.000 €) au capitaine John, le luth reviendrait aux mains des anciens propriétaires. Le notaire a légalisé l’opération. Une autre opération fut celle du commodore Edward Codrington, en tant que commandant du vaisseau amiral de la flotte britannique «Blake», le 31 décembre 1812, qui livra un luth de transport de 10 tonnes à la Royal Military Court of the Navy, de sorte qu’il fut vendu et le montant résultant livré au baron d’Eroles. Ce navire avait également été capturé dans le port de Tarragone dans la nuit du 27 septembre 1812.» [1]

VUne découverte faite le 29 juillet 2007 par une famille française qui passait l’été à Denia, et qui a été gardée dans le secret absolu, principalement pour éviter d’endommager le site. Il s’agissait des restes d’un navire corsaire coulé au large de Denia avec près d’une centaine de membres d’équipage en 1813, pendant la guerre d’Espagne. La découverte a été possible grâce à la famille française des Marrel, qui lors d’une plongée a localisé les restes à environ 350 mètres au large des Marines et à une profondeur de trois mètres et demi, à moitié ensevelis sous le sable. Le père, Julianne Marrel, a informé le domaine municipal d’archéologie. La découverte a été nommée site archéologique sous-marin INVJASUB 811. Derelicte Orianne. Le corsaire français Zefarin. Il porte le nom d’Orianne, la fille de Julianne Marrel, qui l’a découvert dans le sable. [3]

VI13 et 14 mai 1813

«Jour 13 = Il est resté jusqu’à midi devant Denia et vers 2 heures il s’est dirigé vers la mer, car il a repéré le corsaire français Zefarin qui venait le long de la côte depuis Valence, il a mis 4 bateaux à l’eau et ils l’a percuté, la frégate n’a pas pu couvrir Parce qu’il n’y avait pas de vent, les 4 bateaux ont fait échouer le corsaire devant les moulins Polart, la frégate a fait embarquer près d’elle deux couples de Gandia, et un de Denia qui passaient par son front et deux luths qui passaient chargés d’aller à Valence pour les utiliser tous si nécessaire; des troupes d’Ondara et de Denia sont venues défendre le corsaire, et son peuple avec les troupes a fait beaucoup de feu et les 4 bateaux tiré de nombreux coups de canon et de mousqueterie, cela a duré de 2 heures jusqu’à 7 heures de l’après-midi, lorsque le feu s’est complètement arrêté, on a dit cette nuit-là que le navire du corsaire avait été détruit, et tous ou plusieurs des marins s’étaient noyés ou ils était mort, il y avait environ 100 membres d’équipage, et que les soldats havian q J’ai eu beaucoup de morts et les autres se sont retirés à Ondara, demain on le dira ; Ce jour-là à 8 heures du matin, ils ont pris des caisses de monnaie à l’administration accompagnées de gardes et de troupes et l’après-midi à 7 heures, les seigneurs de la ville ont fait une proclamation pour que tous les habitants viennent payer dans le troisième jour le distribution de viande qui avait été faite pour contracter des rations de viande.
Jour 14 = La frégate était là toute la matinée en vue du corsaire qui était presque complètement sous l’eau, et les marins travaillaient pour voir s’ils sortiraient quelque chose et ils sortirent un canon qu’ils placèrent avec leur charrette derrière l’un des moulins pour qui font feu au cas où les lancements de la frégate arriveraient, et à 5 heures de l’après-midi la frégate s’est approchée du sol et a tiré plus de 30 coups de canon sur le corsaire et les gens qui travaillaient pour voir s’ils la surprendraient et la sortiraient, le canon de Derrière le Moulin, il tira quelques coups de canon sur la frégate mais n’y fit rien, et la frégate, après avoir rassemblé les marins et vu le navire corsaire complètement détruit, sortit.»

VIIJarre en corne, fermée par un embout buccal, dans laquelle de la poudre fine servait à amorcer les pièces d’artillerie. (RAE)


Fuentes:

1 – «Aproximació a l’activitat corsària, a les costes de la província marítima de Tarragona, durant la guerra del Francès» – Josep Maria Sanet  i Jové, Revista TAG, Setembre 2002

2 – «Deux modèles économiques de la course française dans l’Espagne occupée : Almería et Málaga (1810-1812)» – Jean-Marc Lafon, Revue d’Histoire Maritime nº 17, PUPS, 2013

3 – https://lamarinaplaza.com/2017/09/01/hallan-en-denia-los-restos-de-un-barco-corsario-frances-hundido-en-la-guerra-de-la-independencia/

4 – «Regulación del corso y la piratería marítimas» – Agustín Corrales Elizondo, “Piratería y Corso en la Edad Moderna”. XXIX Jornadas de Historia Marítima. Ciclo de Conferencias – IHCN, Marzo 2004

5 – https://www.ultimahora.es/noticias/cultura/2013/01/22/90420/investigador-publica-datos-ineditos-sobre-corsarios-locales.html

6 – «Defensa de costas» – Francisco de Francisco y Díaz, Establecimiento tipográfico del Colegio de Santiago, Valladolid, s. f.

7 – https://laramblacofradiera.blogspot.com/2014/07/el-valor-del-dinero-en-el-siglo-xvii.html

8 – https://www.lavozdegalicia.es/noticia/vigo/vigo/2015/05/10/corsarios-mar-vigo/0003_201505V10C9991.htm

9 – «El cors a l’Empordà durant la Guerra del Francès» – Gabriel Martin Roig, Revista del Baix Empordà / pàgina 6, 2010

10 – «La piratería y el corso en Flandes y el Cantábrico» – Enrique Otero Lana, “Piratería y Corso en la Edad Moderna”. XXIX Jornadas de Historia Marítima. Ciclo de Conferencias – IHCN, Marzo 2004

11 – «La Marina en la Guerra de la Independencia I» – XXXV Jornadas de Historia Marítima. Ciclo de Conferencias, IHCN, Octubre 2007

12 – «La Marina en la Guerra de la Independencia», Carlos Martínez Valverde (Cp. Navío), Editora Nacional, Madrid, 1974

13 – «Alger et les corsaires françaises 1808-1814» – Pierre Boyer, Navigation et migrations en Méditerranée, 1990, pages 377 à 390

14 –  «Les Corsaires et la Guerre Maritime» – Henry Brongniart, Augustin Challamel, Ed., Paris, 1904

15 – https://www.lavozdigital.es/cadiz/20100204/sociedad/corsarios-espanoles-dieron-mucha-20100204.html

16 – https://www.consorciomilitarmenorca.com/es/un-corsario-menorquin-a-principios-del-siglo-xix/

17 – «El cantábrico oriental en tiempos de Carlos IV (1788-1808): El corso y la defensa de la frontera marítima» – Irune Zabala Espinosa – https://www.euskonews.eus/0677zbk/kosmo67701es.html

18 – https://www.oroitza-histoire-d-hendaye.fr/Hendaye_1813.eB.htm

19 – «Vous irez porter le fer et la flamme : les corsaires français de la Révolution française et du Premier Empire en Caraïbe, 1793-1810″ – Myriam Alamkan, Matoury: Ibis rouge, c2015.

Imágenes:

a – https://www.artcurial.com/sites/default/files/lots-images/2017-12-06-21/2017_10378957_0.jpg, por Antoine Roux père Marseille, 1765 – 1835

b – By Ambroise Louis Garneray – Photo: © Teddy SeguinSource: http://www.culture.gouv.fr/Wave/image/joconde/0577/m021400_009601_1.jpg (Joconde), Public Domain, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=167194

c – https://collections.rmg.co.uk/media/328/635/pw4766.jpg
Capt. Rogers of the Windsor Castle Packet of 150 Tons & only 28 Men Capturing the Le Jeune Richard French Privateer of 250 Tons & 92 Men (National Maritime Museum, Greenwich, London)
William Henry Brooke, 1 Oct 1807

d – By Berlinguero, Agustin (artist); Gasco (engraver); Rodriguez (engraver) – http://collections.rmg.co.uk/collections/objects/111490.html, Public Domain, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=67399147 – Spanish Sloop of 18 cannon under full sail. One of a series of 10 plates, of the classes and rates of all the ships that make up the Royal Navy of Spain, year 1807. (1932)

e – https://www.artcurial.com/sites/default/files/lots-images/2017-12-06-21/2017_10378957_0.jpg, por Antoine Roux père Marseille, 1765 – 1835

2 comentarios en “Las acciones corsarias en las costas españolas durante la Guerra de Independencia.

Deja una respuesta

Introduce tus datos o haz clic en un icono para iniciar sesión:

Logo de WordPress.com

Estás comentando usando tu cuenta de WordPress.com. Salir /  Cambiar )

Imagen de Twitter

Estás comentando usando tu cuenta de Twitter. Salir /  Cambiar )

Foto de Facebook

Estás comentando usando tu cuenta de Facebook. Salir /  Cambiar )

Conectando a %s