“Conservar Barcelona, tomar Gerona y mantener las comunicaciones con Bellegarde”.(5)
LOS ORÍGENES
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Grabado de época con las alturas de Perthus y Panissars. |
Una primitiva torre medieval dominaba la altura de Bellaguardia, y mandada construir por el rey Jaime II de Mallorca entre los años 1287 y 1288. Entre los puertos de Perthus y Panissars, a una altura de 420 m, la zona de Bellaguardia dominaba de hecho la llanura del Rosellón y la del Ampurdán, y controlaba una de las principales vías de acceso de los Pirineos orientales.
Se piensa que en el siglo XVI se edificaron dos bastiones en forma de herradura, en cada uno de los extremos del castillo, y es en este estado como llegó a la Paz de los Pirineos, aunque posteriormente a 1659 la construcción se quedó en estado de abandono y sin una guarnición permanente.
LA FORTALEZA EN EL PERIODO NAPOLEÓNICO
\»Faites fabriquer 200,000 rations de biscuit à Perpignan et 300,000 à Bayonne. Voyez le ministre de la marine pour que, s’il y a du biscuit tout fait à Bordeaux, on le fasse filer sur Bayonne. Tout cela doit être le plus secret possible, surtout l’armement des places des frontières d’Espagne du côté des Pyrénées orientales. Donnez des instructions secrètes, et faites marcher les corps de manière que les premières opérations ostensibles ne se fassent pas voir dans ce pays avant le 25 novembre.
Quand je parle de places, je veux dire celles de l’extrême frontière, telles que Bellegarde. Je ne connais pas assez cette frontière pour savoir s’il y en a d’autres. Les approvisionnements qu’on verra là, on dira que c’est pour l’armée de la Gironde.\» (2)
\»Donnez ordre que la division du général Lechi, composée d’Italiens et de Napolitains, la brigade du général Bessières, les régiments suisses et français qui sont à Perpignan, soient réunis sous le nom de division d’observation des Pyrénées orientales; que cette division se réunisse, au ler janvier, à Perpignan, et qu’il y ait pour la commander trois généraux de brigade. Faites transporter à Bellegarde les 200,000 rations de biscuit que j’ai fait fabriquer à Perpignan, et prenez toutes les mesures pour que cette division, que je suppose devoir être forte de 8 à 10,000 hommes, soit prête à agir au premier ordre que je lui donnerai.\» (2)
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Panorámica desde el lado sur de la fortaleza. |
Con el estallido de la Guerra de Independencia tras el 2 de mayo, Napoleón lógicamente dedicó parte de sus despachos a organizar algunos de los movimientos de tropas en el frente oriental, concretando una segunda fase de las acciones, es decir Bellegarde ya no solo sería un punto de aprovisionamiento sino que serviría también para el acopio de munición, armamento y tanto el acuartelamiento como la formación de unidades. Desde Bayona, el 14 de junio de 1808, Napoleón ordenaría al general Ritay que se desplazara hasta los Pirineos Orientales, llevando su cuartel general a Bellegarde y que formara nuevos destacamentos hasta reunir 3.000 hombres para servir de enlace con Duhesme:
\»Le général Ritay se rendra dans les Pyrénées-Orientales et portera son quartier général à Bellegarde. Il réunira les compagnies de réserve départementale du Gers, de la Haute-Garonne , de l’Aude, des Pyrénées-Orientales, du Tarn, de l’Hérault, de l’Aveyron, de la Lozère, de l’Ardèche, du Gard, du Lot et de Lot-et-Garonne. Il fera de tout cela un bataillon. Il formera deux bataillons, de douze compagnies, de ce qu’il y a de disponible du régiment d’infanterie toscan qui se rend à Perpignan, et un escadron des dragons toscans. Il aura un bataillon de 560 hommes des gardes nationales des Pyrénées-Orientales. Il réunira une compagnie de 60 gendarmes à pied et de 40 gendarmes à cheval des compagnies tirées des douze départements nommés ci-dessus, de manière à réunir à Bellegarde une force de 3,000 hommes. Vous lui donnerez ordre de réunir ces forces sur Bellegarde, et de se mettre au courant de tout ce qui se passe, afin de lier sa communication avec le général Duhesme.\» (2)
El 16 de junio reiteraría ordenes similares para el general italiano Lechi, y finalmente el 29 de junio una nueva carta a Berthier contemplaría que el general Reille hiciera lo mismo, reuniendo sus tropas de caballería, tratando de romper el bloqueo de Figueras por parte española y asegurar su aprovisionamiento para la primera semana de julio :
\»Ordre au général de division Reille de partir sur-le-champ pour se rendre à Perpignan; porter de là son quartier général à Bellegarde, y prendre le commandement, réunir les régiments de lanciers avec sa cavalerie, tous les bataillons de la réserve de garde nationales de la Haute-Garonne, des Pyrénées-Orientales, et tâcher de communiquer avec Figuières pour ravitailler cette place et y faire entrer un convoi de biscuit. Lui donner l’état de toutes les troupe arrivées ou qui vont arriver. L’autoriser à lever un plus grand nombre de gardes nationales en se concertant avec le préfet.\» (2)
Y con post data del 1º de julio:
\»P- S- Dites-lui bien que les Catalans ont été battus, à douze lieues tout autour de Barcelone , par le général Duhesme, qui en a tué 2 ou 3,000 et a brûlé quelques villages; que mes dernières nouvelles sont du 24; que le général Reille(I) s’est rendu à Bellegarde pour entrer avec 6,000 hommes en Catalogne dans la première semaine du mois.\» (2)
Desde Bayona vuelve a escribir a Reille el 2 y 8 de julio de 1808
\»Je vous suppose arrivé à Bellegarde. Vous devez avoir le 2e bataillon du régiment toscan, un bataillon de gardes nationales et un bataillon des compagnies de réserve départementale, deux escadrons de dragons toscans et un détachement suisse de 150 hommes; tout cela doit faire au moins 2,500 hommes. Un bataillon du 32e léger, fort de 600 hommes, est parti de Toulon ainsi que trois compagnies du 16e de ligne et deux compagnies du 2e régiment suisse, faisant ensemble 500 hommes; ce 2e bataillon de 1,100 hommes doit être arrivé le 6 juillet à Perpignan. Il est parti de Grenoble un bataillon de la 5e légion de réserve de 500 hommes, qui arrivera le 11 juillet à Perpignan; le bataillon valaisan qui est parti de Port-Maurice, doit arriver le 12 juillet à Perpignan; ce qui fera un renfort de 2,400 hommes. Indépendamment de ces 2,400 hommes, il est parti deux bataillons et deux escadrons d’Italie, formant en tout 1,500 hommes, qui arriveront vers le 13 ou le 14. Cela complétera donc insensiblement votre corps à 6 ou 7,000 hommes. Six pièces de canon doivent y avoir été organisées.
Aussitôt qu’il vous sera possible, faites lever le blocus de Figuières, pour que cette place ne se rende pas par défaut de vivres. Il doit y avoir à Bellegarde 200,000 rations de biscuit; faites-en faire à Bellegarde et à Perpignan, afin d’approvisionner cette forteresse pour six mois. Prenez position dans cette forteresse du moment que vous serez en force, et réunissez là tout votre corps pour pouvoir, aussitôt qu’il sera tout réuni, vous porter sur Girone. Du moment que vous serez maître de Figuières, il faut vous rendre maître de Rosas. Le général Duhesme a plusieurs fois battu les rebelles à quinze lieues autour de lui. Il s’est même porté le 20 juin sur Girone, et, après une légère fusillade, il n’a pas jugé à propos de tenter sérieusement l’assaut; mais il mande que, dès qu’il apprendra qu’il y a une colonne du côté de Figuières, il pourra aussi envoyer une colonne sur Girone. […] \» (2)
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Revellín de Panissars, frente a la fortificación principal. |
El 16 de julio ordena a Berthier que aprovisione con 100.000 raciones de galleta a los tres pequeños fuertes de Villafranca, Mont-Louis y Bellegarde para que sirvan de aprovisionamiento en caso de asedio. Desde Saint-Cloud el 17 de agosto de 1808 escribe al ministro de la Guerra para que se dispusiera que :
\»On réunira à Perpignan et Bellegarde 2 millions de cartouches, 10,000 coups de canon, 5 à 6,000 outils, 6,000 fusils, indépendamment de ce qui appartient déjà au corps d’armée du général Reille et de ce qui arrive avec les divisions Souham et Pino. »
Génie. – Le personnel et le matériel du génie des corps de la Grande Armée marchent avec eux. On donnera des ordres pour réunir à Bayonne sans délai deux compagnies de mineurs avec des équipages de mineurs. On enverra également à Bayonne la valeur d’un bataillon de sapeurs, et enfin une quantité d’officiers du génie suffisante, y compris ceux venant avec les corps de la Grande Armée. On réunira à Perpignan et Bellegarde le cinquième de ce qui est dit ci-dessus pour Bayonne.\» (2)
Desde Saint-Cloud, el 23 de agosto de 1808 volverá a insistir a Berthier:
\»Mon Cousin, donnez au général Saint-Cyr, commandant le corps d’armée de Catalogne, l’instruction de conserver à Barcelone le général Duhesme avec ses deux divisions, pour maintenir cette ville; de prendre Girone avec la division du général Reille, si cela est possible; si cela n’est pas possible, avec les divisions Reille et Chabot; et si enfin ces troupes ne suffisent pas, de les placer à Figuières pour maintenir la communication avec Bellegarde, et de faire filer sur Figuières toute espèce de vivres, et ce , jusqu’à l’arrivée des 20,000 hommes qui arrivent d’Italie.\» (2)
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El fortín, separado del cuerpo principal y comenzado a construir por los españoles en 1674. |
Las grandes operaciones se habían alejado de Cataluña en dirección a Valencia después de la caída de Tarragona y la ofensiva tomada por el Ejército de Aragón de Suchet hacia las provincias de Levante. Para las unidades prefectorales los acontecimientos se limitaban a algunas acciones alrededor de Barcelona, a una participación en la ocupación del Ampurdán o en algunos puntos en el Vallespir, en fin a una amenaza española sobre el Alto Ariège, limitada tanto en el tiempo como sobre el terreno.(4)
RECORRIDO POR LA FORTALEZA
Perspectiva aérea del fuerte y el fortín exterior con Google Earth. Leyenda: 1. Bastión del Precipicio; 2. Bastión de Perthus; 3. Bastión de España; 4. Bastión de Panissars; 5. Bastión de San Andrés; 6. Revellín de la puerta de Francia; 7. Revellín de Panissars; 8. Revellín de San Andrés.
\»Ici / ont repose / du 10 novembre 1794 au 2 août 1800 / les cendres de Dugommier / Général en Chef de l\’Armée des Pyrénées Orientales / Tué a la bataille des Lignes de Figueres / le 17 novembre 1794\»
donde reza que dicho acceso fue perforado por la Wehrmacht en 1943, con la ocupación
alemana de la fortaleza. La torre se utilizó también como soporte de una batería antiaérea.
Fuentes:
1) – “Les fortificacions de Vauban. Découverte guidée en pays catalan” – Alain Ayats, Colección Routes et chemins, Trabucaire Editions, 2005
2) – https://www.napoleon-histoire.com/correspondance-de-napoleon-ier-avril-mai-juin-1808/
3) – https://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=66137_2
4) – \»Napoléon et les Pyrénées : Les Chasseurs des montagnes et la couverture de la frontière\» – Jean Sarramon, Ed. FeniXX, 1992
5) – \»El setge de Roses de 1808. Tres visions de la Guerra del Francès\» – Carlos Díaz Capmany, Robin Pedler y Justin Reay, Fundació Roses Història i Natura y Ajuntament de Roses, 2008
6) – https://www.pop.culture.gouv.fr/search/list?mainSearch=%22bellegarde%20fort%22
7) – \»La ocupación española del Rosellón en 1815\» – Matías Ramisa Verdaguer, Hispania, 2015, vol. LXXV, nº. 251, septiembre-diciembre, págs. 725-752 – Agradecer a Antonio Grajal su referencia en Facebook sobre la publicación.
Imágenes:
a) – Fotografías a cargo de X. Alcaraz (X.A.A.) y A. Silva. (A.S.G.)
b) – Fotografías del autor.
quelle grande érudition! que grande erudicion, sus paginas son encantos, muchas gracias , este ultimo, se situa al lado de mi, y las fotos son de gran cualidad como el texto
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Muchas gracias, Abertho, y bienvenido a El Rincón de Byron. Disons que j'essaie de fusionner les enseignements d'autres personnes qui en savent beaucoup plus que moi. Et aussi le Fort de Bellegarde, l'un des petits secrets que les Pyrénées gardent…
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[…] cargando varias veces contra el enemigo, consiguiéndose posteriormente la conquista de la fortaleza de Bellegarde. Participó también en la acción del puerto de Oriol, del 29 al 30 de junio, en el triunfo sobre […]
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